Une femme enceinte morte à Chlef/ La LADDH dénonce « la mafia de la santé »

Redaction

 

La situation des structures de santé inquiète non seulement les malades et leurs familles, mais également les organisations de la société civile. C’est le cas du bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) de chlef. Dans un communiqué, cette organisation dénonce le décès d’une parturiente des suites d’un accouchement mal pris en charge.

C’est le cas de ce malade dialysé de l’hôpital de El-Bayedh qui aurait été « maltraité », selon le document signé par El-Houari Keddour. Le signataire du document cite également le cas de cette parturiente morte à l’hôpital de Chlef des suites des «négligences » des autorités sanitaires de cette wilaya. Le document rapporte les propos de l’époux de la défunte qui demande aux autorités du pays, dont le ministère de la Santé, d’ouvrir une enquête pour connaître les vraies raisons du décès de la dame. Selon le document, l’homme a demandé à ce qu’il puisse récupérer sa femme pour qu’elle puisse se reposer à la maison. En vain.

Le transfert de la dame à une autre clinique n’a rien réglé, selon le document. Pis, elle est décédée ainsi que son bébé, suite à un accouchement difficile.

Selon le document, la LADDH (aile Debbouze) considère que c’est « une mafia qui prend en otage le secteur de la Santé ».

Les erreurs dans le secteur de la Santé se multiplient ces derniers temps. Les autorités, à leur tête le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, tentent de donner bonne impression. Sans résultats notables pour l’heure.

Essaïd Wakli

 

Quitter la version mobile