Le désormais ex-sélectionneur national, Christian Gourcuff, a levé le voile dans un entretien paru, aujourd’hui, dans les colonnes du journal français L’Equipe, quant aux raisons l’ayant poussé à quitter les Verts.
Pour le technicien français, il n’y avait pas de problème particulier avec les responsables de la FAF, mais c’est le contexte dans lequel évolue le football national qui ne l’arrangeait plus. Celui-ci a affirmé que quand il est venu, en 2014, c’était pour prendre en charge l’équipe nationale, mais aussi impulser une dynamique à la formation. Passé quelques mois, il s’est rendu à l’évidence que cela ne pouvait se concrétiser. «On faisait des réunions avec les entraîneurs de la Ligue 1 et quinze jours plus tard, ils n’étaient plus en poste», a-t-il dit à titre illustratif.
Gourcuff, qui s’était installé à Alger, durant sa première année, ne venait plus qu’à l’occasion des matchs. En d’autres termes, trois jours tous les trois mois en moyenne. Une situation qui ne l’arrangeait plus, lui qui « aime travailler au quotidien ». «Je n’avais que trois entraînements lors de chaque rassemblement. Pour moi qui a vécu ce métier au quotidien pendant vingt-cinq ans, c’était peu», a-t-il déclaré.
Le technicien français a également évoqué des problèmes avec la presse.
Elyas Nour
