Football : la valse des entraîneurs a commencé en Algérie

Redaction

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La valse des entraîneurs a repris de plus belle dans le championnat de Ligue 1 algérienne de football cette saison, puisqu’ils sont trois coachs à avoir déjà été ’’sacrifiés’’ au bout de trois journées seulement de compétition.

Le record de la saison 2012-2013 du nombre d’entraîneurs limogés sera-t-il battu ? On dirait bien puisque c’est une moyenne d’un entraîneur viré par journée qui est en train de s’établir dans le championnat de Ligue 1. Ce samedi, nous apprenions le « divorce » entre l’ES Sétif et le technicien français Hubert Velud, à la suite du nul concédé face au MC Oran (1-1). Et ce malgré la place de leader de l’ESS, qui défend son titre de champion.

Son collègue Lyamine Bougherara paye lui aussi des résultats jugés insatisfaisants. Avec le nouveau promu, le CRB Aïn Fakroun, il vient de concéder sa troisième défaite en trois matchs. Après sa démission (forcée ?), il a estimé que son départ « n’est pas une solution. »

Autre victime de ce début de championnat : Abdelkader Amrani, poussé vers la porte de la sortie dès le premier match du championnat, malgré la belle victoire réalisée par le JS Saoura face au vice-champion, l’USM El Harrach (3-1).

Et la liste des évincés pourrait s’allonger ! Boualem Charef, qui entame sa sixième saison de suite avec l’USM El Harrach, est sur un siège éjectable en ce début d’exercice marqué par trois échecs consécutifs de son équipe. Même si le président du club, Mohamed Laib s’est empressé de le rassurer en lui renouvelant sa confiance. L’entraîneur qui détient le record de longévité en Ligue 1 joue sa place samedi prochain, avec le derby à domicile contre l’USM Alger.

Abdelkader Iaiche au MC El Eulma n’est pas davantage assuré de rester à la tête du club. Son équipe comptabilise un seul point en trois matches, après deux défaites à domicile. Certains lui prédisent un destin similaire à celui de ses collègues pré-cités.

Lors de la saison passée, seuls l’ESS, l’USMH, le CS Constantine, qui ont terminé aux trois premières places, ainsi que la JSS, ont maintenu leurs entraîneurs respectifs du début jusqu’à la fin du championnat. En revanche, plusieurs clubs se sont amusés à changer de coachs, au point où le MC Oran par exemple a vu défiler pas moins de sept techniciens pendant un seul exercice. « Un triste record » ont commenté ses fans eux mêmes.

(Avec APS)

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