La Fédération française de football est dans la tourmente. Elle est accusée d’avoir des pratiques discriminatoires vis-à-vis des jeunes footballeurs étrangers, la Ligue des droits de l’homme (LDH) y voit « une dérive dangereuse pour les libertés. »
Ce n’est pas la première fois que la LDH dénonce ce genre de pratique. En 2011 déjà, l’ONG avait observé des pratiques peu éthiques à l’égard des étrangers au sein de la FFF. La LDH aurait remarqué que la fédération demanderait aux enfants étrangers des documents «impossibles à obtenir» pour obtenir une simple licence leur permettant de jouer au football. Par conséquent il était impossible pour ces jeunes d’obtenir la précieuse licence pour joue au footbal.
« La FFF refuse de délivrer des licences à des jeunes enfants au vu de leur nationalité, et cela porte un nom déplorable, cela s’appelle une discrimination, et aboutit, pour une entité sociale, à se donner le droit de créer son propre droit au mépris de la loi » s’indigne la LDH pour qui la situation ainsi créée montre un « curieux paradoxe », rapporte l’APS.
« C’est en effet une dérive dangereuse pour les libertés que celle qui consiste à incriminer tout un groupe au prétexte de sanctionner un délit », affirme l’ONG, qui a lancé en novembre une campagne visant à mettre un terme à toute discrimination dans le milieu footballistique.