Les clubs de football algériens vivent au-dessus de leurs moyens

Redaction

Sport et stade Algérie

Les clubs algériens de football, dits professionnels, vivent-ils au dessus de leurs moyens ? Visiblement, c’est le cas à en croire les chiffres communiqués, jeudi, par la Fédération algérienne de football (FAF).

Selon cette dernière, rien que les dettes des équipes des Ligues 1 et 2 envers les joueurs, s’élèvent à plus de 36 milliards de centimes. Globalement, les clubs de la Ligue 1 ont des dettes de 161 millions de dinars, alors que ceux de la Ligue 2 sont endettés à hauteur de 257 millions de dinars. «La fin de la saison a entraîné de nombreux nouveaux litiges (65 dossiers) estimés à 81 millions de DA pour la Ligue Une qui augmentent le chiffre dû aux joueurs par certains clubs de la Ligue Une à 161 millions de DA. Pour la Ligue Deux, 36 dossiers ont été traités pour un montant de 121 millions de DA et qui monte le chiffre global à 257 millions de DA», lit-on dans le communiqué de la FAF. «Ces chiffres deviennent inadmissibles et les dispositions réglementaires seront appliquées par la LFP dans toute leur rigueur pour stopper l’endettement des clubs et la menace de l’intégrité et le bon déroulement des championnats professionnels», ajoute-t-on encore.

La FAF menace ainsi les clubs incriminés de les sanctionner en brandissant la défalcation de points, comme le stipule les règlements. Ils auront un mois pour régulariser leurs situations. En somme, beaucoup de clubs algériens recrutent des joueurs qu’ils ne peuvent pas payer par la suite. L’instance du football national réclame aux clubs de déclarer leurs joueurs (fiche de paye, déclarations à la CNAS…). En dernier lieu, la FAF cite l’exemple du CS Constantine, pourtant repris par Tassili Airlines, l’une des filiales de Sonatrach, qui est menacé par la FIFA (fédération internationale de football) d’une défalcation de points si le club ne régularise pas la situation de l’entraîneur Darkovic. Ce dernier a remporté sa «bataille judiciaire» suite à un litige financier qui l’opposait au CSC depuis plusieurs mois.

Elyas Nour

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