Nabil Fékir doit choisir. Courtisé par son pays de naissance (France) et son pays d’origine (Algérie), le jeune milieu lyonnais décevra forcement les amateurs de football dans l’un des deux pays en prenant sa décision. Alors, Nabil Fekir, Coq ou Fennec ? Son père Mohammed a fourni quelques pistes à nos confrères de Ennahar TV.
Choisir, c’est renoncer. Oui, c’est vrai. Mais lorsque le « moi » est formé de deux moules différents mais indissociables, tout se complique. Nabil Fékir est, comme des milliers d’autres, un franco-algérien qui a « le c*l entre deux chaises. » La méditerranée trace cette barrière naturelle entre racines et terre de naissance, origine et présent. A seulement 21 ans et en pleine progression dans son niveau de jeu, le jeune milieu lyonnais va devoir prendre une décision capitale pour la suite de son avenir international.
En tant que fils d’immigrés ayant grandit en France, Nabil Fékir reste intimement lié à l’Algérie de ses parents comme l’explique son père sur la chaine algérienne : «Je suis arrivé en 1992 en France, et j’ai eu Nabil un an plus tard. Il a toujours été lié à l’Algérie. Il y vient en vacances tous les deux à trois ans, et parle arabe dialectal» Mais à l’heure du choix entre la raison et le cœur, le dilemme se pose.
La raison, c’est évidement l’horizon 2016 avec l »Euro en France que Nabil Fékir pourrait disputer en bleu s’il choisit de suivre le chemin des Zidane, Benzema et autres Nasri. C’est le projet sportif de l’Equipe de France et l’évolution au côté d’autres grands joueurs de talent.
Le cœur, c’est l’Algérie et tout ce qu’elle représente pour le jeune homme. Rejoindra t-il Brahimi et Feghouli ? C’est en tout cas le rêve de son papa « j’espère qu’il choisira l’équipe nationale d’Algérie, c’est mon rêve. Ses frères et lui sont des grands supporters d’El-Khedra, je serais fier un jour s’il porte le maillot de l’Algérie » et de bien d’autres supporters algériens, on l’imagine.
Pour Mohamed Fékir qui fini par en dire un peu plus sous la pression du journaliste, la décision de son fils « est quasiment prise par Nabil. Comme lors de son premier contrat avec Lyon, il y avait six ou sept clubs qui le voulaient. Je lui ai laissé le choix, et je lui ai toujours laissé le choix. On s’est donné rendez-vous avec le président juste après la CAN. On va laisser le suspense jusqu’au mois de mars ou avril… »
Rendez vous en mars donc pour savoir si le rêve de Khadra du papa se transformera en rêve bleu pour son fils.
Père de Nabil Fekir : « Peut-être des pressions… par dzfoot