Selon une information rapportée par l’APS, le 03 juillet 2013, le chef de cabinet au ministère de l’Education nationale a indiqué que les directions de l’Education et les établissements de l’enseignement secondaire reçoivent encore des recours suite aux exclusions décidées par les commissions de délibération contre les cas confirmés de tricherie lors des épreuves du baccalauréat 2013, ajoutant que ces recours seront « examinés au cas par cas avec toute la probité voulue ».
Selon l’APS, « il a souligné que ces décisions n’ont pas pour objectif « d’absorber la colère des élèves exclus, mais plutôt de rendre justice conformément à la loi régissant l’examen du baccalauréat notamment pour ce qui est de la tricherie » et « le même responsable n’a pas écarté la possibilité, dans certains cas, d’alléger les sanctions contre les élèves exclus après étude de leur cursus scolaire dont ceux qui avouent avoir triché lors de l’examen ». L’APS relève que des centaines de recours ont été déposés. Et jusque-là tout est apparemment normal, puisque l’ONEC semblait avoir envisagé des recours.
Les responsables devraient tenir compte de ce cas de figure, c’est-à-dire être intransigeant envers ceux qui vont déposer un recours, alors qu’ils ont fraudé. Dans ce cas-là, la sanction de bloquer le candidat vraiment tricheur pendant un certain nombre d’années, pour refaire son Bac, s’avère insuffisante. Le recours des candidats vraiment fraudeurs, va charger de travail, les acteurs de l’éducation.
Si le recours est considéré comme légitime, il faudra barrer la route, et sanctionner encore plus, les vrais fraudeurs. Si les recours sont examinés de manière sérieuse, tout le monde y gagnera. Le cas échéant, c’est-à-dire si ces recours obéissent à ce populisme qui nous fait tant de mal, alors là il faudra compter sur la démobilisation des enseignants sérieux, car il en existe, et un accaparement des premières marches du podium, par les enseignants opportunistes. Ça sera la foire !
Etre juste, c’est bien, démagogue et populiste non. Un pas en avant c’est bien, deux pas en arrière, ce n’est plus un examen, c’est du tango !
Rachid BRAHMI