De la « bonne » gouvernance universitaire au procès en série de la pensée critique

Redaction

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Tribune libre d’Ahmed ROUADJIA, Enseignant chercheur à l’Université de Msila

Après l’affaire scandaleuse du Ministre Ghoul révélée par Djazaïr News, n’est-il pas temps d’évoquer le cas non moins scandaleux du CRASC, institution de recherche publique mais dont la directrice se comporte non seulement comme une propriétaire privée de cette institution sur laquelle elle règne depuis des lustres, mais comme juge et partie dans une affaire l’opposant à des chercheurs hautement qualifiés accusés sans aucune preuve de diffamation contre son « honneur » ? En effet, après s’être érigé en censeur et désigné des « experts maison » pour évaluer les projets PNR  déposés auprès du CRASC par les enseignants chercheurs en question, « expertise » qui a abouti au rejet non motivé de ces projets, elle s’est empressé de poser plainte  contre les évalués pour diffamation auprès de la justice comme si elle voulait justifier par anticipation son acte insensé, et donc attentatoire à la pensée critique et indépendante.

Quand des pseudos chercheurs et intellectuels font des obstructions aux chercheurs talentueux

Est-il possible et imaginable que des intellectuels ou réputés tels s’érigent en inquisiteurs et censeurs de leurs semblables ? La réponse est qu’en Algérie rien n’est impossible, et que tous les paradoxes peuvent trouver un terrain propice pour s’y déployer au grand jour.  Des intellectuels qui traînent leurs pairs devant les tribunaux au motif d’un désaccord ou d’une lecture divergente de la loi, choses qui pourraient être résolues par le dialogue, ne se rencontrent en fait que sous les latitudes algériennes.  Ailleurs, ce type de procès, ne se produit jamais, hormis dans le cas d’une diffamation attestée. Or, en Algérie, est qualifiée de diffamation tout ce qui relève d’une simple divergence d’opinion entre des tierces ou d’une expression critique étayée par des faits palpables. D’ailleurs la critique ou l’esprit d’examen saisi au sens scientifique du mot est presque toujours associé au dénigrement, et entraîne de ce fait sinon la plainte auprès des tribunaux, du moins la réprobation générale.

Le CRASC, machine d’intégration ou dispositif d’exclusion des chercheurs confirmés ?

Les exemples de ce type d’assignation en justice, notamment au motif de diffamation et d’atteinte à l’ « honneur » ne sont pas rares, et les derniers en date sont illustrés par les comportements des deux directrices, celle de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA ) et celle du Crasc. (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle). En mars 2012, la directrice de l’ENSA, Madame Rosa Issolah, avait ester en justice  un enseignant de l’école, Arezki Mekliche, accusé sans preuves de vols de matériels, après l’avoir suspendu de son poste en lui interdisant l’accès à l’école ; la seconde, Mme Nouria Benghabrit Remaoun pose plainte auprès de la justice contre trois prestigieux enseignants chercheurs de l’université d’Oran, à savoir : les professeurs Djamel Guerid, Lakjaa Abdelkader,  Sebaa Rabeh. Il s’agit de ceux-là même qui avaient été les tout premiers a avoir contribué puissamment à l’essor du CRASC-, qu’elle dirige à présent comme si c’était son entreprise privée. Deux de ces trois chercheurs frappés d’ostracisme par la direction actuelle du CRASC (ex-Ursac) furent les membres fondateurs de cette institution de recherche :Djamal Guerid en a été le Président du conseil scientifique de 1989 à 1997, tandis qu’Abdelkader Lakjaa, un membre actif du Conseil scientifique et du Conseil d’orientation de cette instance, de 1989 à 1998. Qui plus est, les deux enseignants chercheurs furent les premiers initiateurs d’une réflexion de fond sur le concept PNR, tant au sein du CRASC qu’en dehors de celui-ci. Le premier, Guerid, avait porté ses efforts réflexifs sur le domaine de la culture quand le second, Lakjaa, les a portés sur celui des pratiques informelles et sur celui de la jeunesse.

La fabrication de la diffamation

Que reproche donc cette dame aux apparences pourtant fort élégantes à ces chercheurs ? Leur compétence confirmée ou leur manière de penser et d’agir différentes de la sienne ? Le motif de sa plainte, vide de substance et de preuves convaincantes, semble répondre positivement à ces deux questions. Sa plainte contre ses trois collègues dont le seul tort aura été de s’élever à juste titre contre les obstructions qui leur sont faites pour mener à bien leurs activités de recherche, ne se fonde en fait que sur le pouvoir d’ arbitraire que lui confère sa fonction de directrice d’une institution publique qu’elle regarde et gère comme une chose privée. N’est-ce point en vertu de cette conception privative qu’elle refuse obstinément de faire examiner et  d’agréer les projets des chercheurs qui lui sont soumis tout en les accusant de lèse-majesté lorsqu’ils protestent  contre ces fins de non recevoir  immotivés ? Quel est au juste le motif exact de cette plainte insensée, illogique, et  tout à fait contraire au bon sens ? Tout simplement une lettre de recours envoyée par les trois enseignants à la tutelle et à la Direction de la recherche, après que deux projets PNR qu’ils avaient soumis au CRASC n’ont pas été agrées. A cette lettre de recours, Mme la directrice s’est empressée de joindre « plusieurs documents dont des lettres anonymes » dans l’unique but était d’ insinuer que leurs auteurs ne sauraient être que les trois enseignants signataires  du recours adressé au MESRS et  à la Direction de la recherche. Et c’est sur ces éléments de preuve fragiles, sans consistances, que sa plainte a été déposée sous le motif d’atteinte à son « honneur » et à « sa personne ». Convoqués le 14 novembre 2012 par le tribunal d’Oran, les trois enseignants ont expliqué au juge qu’ils n’ont fait en somme  qu’ « exercer »  leur « droit de recours dans une lettre signée adressée à M. le Directeur de la recherche scientifique et du développement technologique. »

Les courriers que je reçois de mes collègues des quatre coins du pays, mais aussi de l’étranger, à propos de cette affaire vont de l’étonnement à l’indignation. Comme l’écrit  Nadji Safir « C’est une bien triste affaire pour toute la communauté nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui n’en avait vraiment pas besoin. Je ne comprends pas comment des divergences d’appréciation relatives à des questions strictement scientifiques peuvent se retrouver débattues par des instances judiciaires incapables d’en apprécier sereinement les enjeux. Décidément, nous vivons une bien triste époque. J’espère qu’une perspective un peu plus sereine finira par se dessiner. »

De son côté, le professeur Mohamed Ghalamallah se dit « estomaqué » d’apprendre  « qu’une fois de plus encore des collègues parmi les plus éminents professeurs de notre université, MM. Djamel Guerid, Abdelkader Lakjaa et Rabah Sebaa, ont été interrogés par un juge. La directrice d’une institution de recherche a porté plainte contre eux pour semble-t-il avoir user de leur droit de recours auprès de son administration de tutelle ! Je ne puis me résigner à ce qu’on puisse laisser notre université, l’institution où se joue l’avenir de notre pays, tomber aussi bas et ses enseignants criminalisés.   Depuis le cas du professeur Rouadjia qui a défrayé la chronique durant quelques années et choqué l’opinion publique scandalisée par sa condamnation à la prison ferme pour avoir donné son point de vue dans la presse sur la gestion de son université, les intimidations et les  plaintes en justice n’ont cessé de croître contre les enseignants chercheurs. Je ne puis que témoigner à chaud de ma révolte et de ma solidarité agissante avec des collègues qui consacrent depuis quatre décennies, voir plus, leur vie à l’université algérienne. »[1]

Et le plus révoltant, doit-on ajouter, c’est que les auteurs de ces plaintes à rallonges et souvent infondées ce ne sont pas des quidams, mais des hommes et des femmes formés sur les bancs des universités et qui se prévalent d’un niveau intellectuel bien supérieur à « la moyenne » sociale, mais qui n’hésitent cependant pas à s’instituer eux-mêmes tout à la fois en juges et parties pour statuer sur le sort de leurs pairs de l’échelon « inférieur ». Inutile donc d’incriminer la justice ou les juges du pays d’être les responsables de ces procès intentés à la liberté de penser, d’agir et de critiquer les travers de notre société civile et politique non dans le sens de la rabaisser, mais dans le but de l’améliorer et de l’élever…

Des juges encombrés par des plaintes « vides » et superflues

Les chefs d’établissements de L’ENSA (ex-INA), de l’Université de Tiaret, de Béchar, de Boumerdès,  de Sidi Bel Abbés, d’Alger II, etc., n’ont-ils pas perdu leur « aura » ou leur titre d’universitaires en salissant l’image de leurs « collègues » avant de les trainer devant les cours de justice ? Suspendre le salaire d’ Arezki Mekliche, vouloir à tout prix le faire condamner par la justice au motif d’un « vol » non étayé par des preuves tangibles ; affamer Said Boutiche et ses enfants pour un simple dossier de mutation qui traîne par la faute non de l’intéressé, mais par la faute évidente de l’administration qui ne fait pas son boulot ; jeter en pâture à l’opinion publique les professeurs, Mme Dalila Haddadi, Zellal et Charafeddine ; faire passer Mme Malika M’raim devant la commissions paritaire au prétexte d’une absence pourtant dûment  justifiée par l’intéressée par des certificats médicaux ( séjour à l’étranger pour soins) et la placer malgré tout sous le coup d’une procédure de licenciement, voilà qui augure mal de la justice et de la démocratie en Algérie ! Mais le plus scandaleux, le plus choquant, c’est que les inquisiteurs, les véritables, ce ne sont pas les juges en titre, ceux qui exercent leur honnêtes fonctions dans les tribunaux et les cours de justice à travers le pays, mais ce sont ironiquement des « universitaires » qui, une fois devenus recteurs, s’empressent de doubler et de surpasser les vrais juges tout en se livrant avec zèle à la surenchère… Certes, tous les recteurs ne sont pas dans ce cas de figure ; il en est qui sont honnêtes, justes, équitables ; mais d’autres, s’avèrent franchement exécrables et se comportent comme les féodaux du Moyen âge chrétien à l’égard de leurs serfs.

Inquisiteurs et victimes d’inquisition

Certaines responsables d’établissements universitaires et d’instituions de recherche dans notre pays se conduisent franchement envers leurs administrés non pas en qualité « d’intellectuels » et de chercheurs, mais en inquisiteurs en puissance. D’où le recours quasi systématique aux plaintes immodérées qu’ils distribuent à l’encontre de ceux des enseignants jugés rebelles ou récalcitrants, parce qu’ils osent critiquer certaines dérives administratives. Ainsi en est-il de Mme Dalila Haddadi, entre autres, qui s’est vue accusée d’être perturbatrice de cet ordre disciplinaire imposé.

Enseignant de psychologie Clinique à l’Université d’Alger II (Bouzareah) elle fut objet d’une plainte déposée contre elle par le recteur de cet établissement en mars 2012. Dans un courrier électronique envoyée à l’une de ses collègues, elle lui annonce cette nouvelle : « Je t’écris pour t’informer qu’après avoir dénoncé lors d’une réunion du CNES les dépassements de l’administration dans la gestion des inscriptions des étudiants au Master de psychologie clinique dont je suis responsable, voilà que dimanche un huissier de justice se présente chez moi pour me déposer la plainte du Recteur qui m’accuse de vouloir perturber le bon fonctionnement de l’Université. Je dois comparaître au tribunal de Bir Mourad Rais le 19 avril à 8 heures. Nos collègues de psycho sont outrés et veulent mener une action pour dénoncer le mode de traitement des problèmes internes de l’Université par voie de justice. car ils se sentent concernés par cette intimidation. Je compte sur toi pour diffuser l’information .Bien amicalement. Dalila. » Mais peu de temps après, le recteur de cette université avait eu la sagesse de retirer sa plainte contre Mme Haddadi qui s’était réjouie de cette décision qu’elle avait saluée comme  allant dans le sens de ses « revendications légitimes [visant] à améliorer la situation pédagogique du Master dont je suis responsable. Les personnes directement impliquées dans cette anarchie se reconnaitront eux-mêmes et l’administration est détentrice de toutes les preuves des dépassements que j’avais signalés. Les problèmes seront réglés à l’intérieur de l’Université, ce qui s’adapte mieux à ses missions de structure à caractère culturel et scientifique, comme le stipule la charte mondiale  des établissements de l’enseignement supérieur de l’UNESCO dont l’Algérie est signataire. »

Mais Madame Haddadi ne tardera pas à déchanter, car  son recteur n’était pas allé jusqu’au bout de la sagesse qu’on lui avait tout d’abord supposée  et dut maintenir  sa plainte contre elle. Puisque fin juin, elle reçoit à sa grande surprise une convocation du tribunal qui lui fixe l’audience pour le 26 septembre, mais elle ne se présente que le lendemain 27 en compagnie de son avocate qui s’est trompée de date. L’audience est alors reportée pour le 3 octobre, et à cette date, nouvelle surprise : elle apprend que le jugement a été déjà prononcé le 26 septembre, ce qui l’obligea à faire appel. Pendant ce temps le recteur continue à faire lanterner l’enseignante comme s’il voulait  faire prolonger  son attente angoissée et ses souffrances aux seules fins, semble-t-il, de rassasier ses instincts sadiques. Et depuis « le recteur n’arrête pas de me harceler avec ses sbires » dit-elle dans une correspondance électronique datée du 18 novembre 2012,  adressée à l’historien Daho Djerbal, dont une copie m’ a été envoyée par le professeur Rabeh Sebaa de l’Université d’Oran le 21 novembre.

Comme on peut le constater, il ne s’agit pas ici des dérives de la justice ou d’un abus du pouvoir des juges, bien qu’ils ne soient point tous irréprochables, mais bel et bien des dérives liées intiment au mode de gouvernance autoritaire de certains responsables administratifs, notamment de certains recteurs, qui croient  que le pouvoir dont ils disposent les autorisent à faire office à la fois de juge et de partie. De ce fait, ils n’empiètent pas seulement sur les périmètres sacrés des juges en titre, les vrais, mais ils se croient aussi être au dessus de la justice et des juges eux-mêmes dès lors qu’ils se sentent les choyés et les protégés de l’Exécutif…De là s’explique en effet le nombre  sans cesse croissant d’universitaires appelés à la barre et condamnés non pas par les juges, mais par certains recteurs grisés par leur pouvoir et le sentiment d’impunité et d’immunité dont ils disposent de facto et de jure.

Le recteur de l’université de Sidi Bel Belabès n’aurait rien à envier à l’ex- « raïs » de l’Université de Msila en matière de plaintes en diffamation et de suspension d’enseignants. Je lis à son propos que « Depuis son intronisation à la tête de l’université de Sidi Bel Abbès en 2004, les enseignants qui se sont retrouvés devant les juges ne se comptent plus. En plus des tribunaux, l’arme de la faim est vite utilisée « Suspension de salaire ».[2]

Et que dire maintenant de la directrice de l’ENSA, Mme Rosa Issolah ? Elle n’est pas tendre non plus envers ses administrés auxquels elle agite  constamment l’épouvantail de la justice. Quoiqu’il fût à deux reprises innocenté par les juges qui ont su lire en filigrane les plaintes déposées contre lui, Arezki Mekliche demeure cependant l’objet d’acharnement de la part de cette directrice qui refuse apparemment d’appliquer les décisions du juge, puisque ses collègues ont entamé une grève le premier octobre pour exiger « la réintégration sans conditions »  d’Arezki Mekliche suspendu de son poste depuis le mois de janvier dernier.[3] Non seulement elle refuse la réintégration de ce dernier, mais elle pousse l’audace jusqu’à déposer une autre plainte en référé auprès du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs contre cinq  autres « enseignants de rang magistral, sommés de comparaitre devant ce tribunal le mercredi 08 Novembre 2012. » Réunis en Assemblée générale le même jour sous l’égide du SESS, les enseignants de l’ENSA ont réaffirmé « leur engagement à poursuivre leur mouvement de protestation pour la dignité et l’honneur de l’enseignant universitaire » et de ne plus se taire « devant de tels agissements » aussi scandaleux qu’injustes.[4]

Le profil de nos gestionnaires attitrés…

Reste maintenant à cerner les contours et les profils de ces recteurs passés maîtres dans l’art et la manière de fabriquer la diffamation en quantité pour traîner dans la boue ceux qui s’opposent à leur volonté de « puissance » ? En d’autres mots, à partir de quel moment et dans quelles conditions des « intellectuels » ou plutôt des diplômés  s’érigent, une fois propulsés à la tête d’une institution publique, en princes régaliens avec en sus un droit de cuissage sur leurs administrés ? C’est quand qu’ils sont nommés par Décret et selon des critères fondés sur le principe dit «  d’habilitation ». L’habilitation est ce filtre qui sépare le bon grain de l’ivraie. Le bon grain, c’est celui qui fait acte d’allégeance au Prince (lire Machiavel), qui montre patte blanche ; l’ivraie, c’est celui qui fait preuve d’un certain esprit d’indépendance et qui rechigne à avaler la pilule…Mais tous nos gestionnaire universitaires ne sont pas , tant s’en faut, des gens dépourvus d’esprit critique ou d’intelligence ; il en est beaucoup au contraire qui brillent par leurs talents et par leur sens de la sagesse et de la mesure, et bien qu’ils soient cooptés ou imposés par Décret plutôt qu’élus démocratiquement par leurs pairs, ils demeurent justes et équitables avec leurs semblables. Ou comme dit Aristote, de tels individus mesurés ne manquent jamais d’ « exécuter toutes choses avec mesure et conformément aux exigences de la droite raison ».[5] Un homme juste n’a pas besoin d’être docteur. Car, ajoute Aristote : « pour devenir un homme juste, il faut pratiquer la justice » et c’est par « la pratique de la justice et de la tempérance qu’on devient juste et tempérant ».[6] Inversement, il en est qui ne pratiquent guère cette vertu et préfèrent s’adonner plutôt à des conduites peu louables envers leurs semblables. C’est ce profil de gestionnaires grisés par leurs pouvoirs et tout imbus qu’ils sont de leur personne qui est visé ici, et non tous les recteurs de nos établissements universitaires dont beaucoup pourraient bien faire leur le contenu de l’éthique de Nicomaque…


[1] Courriel daté du 16 novembre 2012.

[2] D’ après  le Syndicat des Enseignants du Supérieur Solidaires (SESS), Section de Sidi Bel Abbès, 14 novembre 2012.

[3] Lire la lettre de protestation que j’ai envoyée à Madame la directrice de l’ENSAet reproduite sous le titre: « La lettre de protestation envoyée à la directrice de l’ENSA revue et corrigée par un enseignant de l’Université de Msila in http://sess-dz.blogspot.com/2012/04/la-lettre-de-protestation-envoyee-la.html

[4] Lire le Communiqué du SESS/ENSA daté du 8 novembre 2012. Ces enseignants en sont à leur 38e jours de grèves : Ils « dénoncent et condamnent fermement le recours à la justice de la directrice de l’ENSA (Madame veuve Rosa ISSOLAH) pour briser le mouvement de protestation initié depuis le 1er Octobre par les enseignants en vu de la réintégration de leur collègue Mr. A. MEKLICHE. »

[5] Aristote, éthique de Nicomaque, Paris, Garnier/Flammarion, 1965,p.153

[6] Aristote, op.cit., p.50.