Le génie populaire existe bel et bien.
Nous le savions déjà, nous qui riions aux éclats de toutes les saillies humoristiques sur le régime, sur leur monstruosité et même sur le terrorisme. Des blagues qu’on ne se raconte qu’entre nous, hautement politiques, pour nous gausser de ces beggaras qui nous dirigent, qui nous méprisent, qui nous toisent du haut de leur rictus à la zerhouni. Ah, s’ils savaient les blagues que nous faisons sur eux ! Nous n’avons jamais cessé de rire d’eux, de leurs frasques, et même de nous mêmes. Parce que l’auto-dérision est une thérapeutique, un exorcisme, lorsqu’on est momentanément impuissant à changer les choses.
Et puis voilà, ceriiise!
Voici que Foudil, un membre de la famille LQA, nous apprend la plus belle de l’année.
Les supporters de l’Equipe nationale dont le slogan était « one two three, viva l’Algérie », l’ont transformé en un miraculeux « WHEN TO FREE, VIVA L’ALGERIE »
C’est tout simplement génial.
Ce slogan, ou plutôt ce véritable cri de guerre, va traverser les frontières et faire connaitre au monde entier, en si peu de mots, toutes les espérances d’une peuple qui refuse de mourir, qui rêve de liberté et de dignité. Et qui se lève, qui s’ébranle, vers son destin, vers la lumière, vers sa propre aurore.
When to free, viva l’Algérie