L’ONU, Kadhafi et octobre 88

Redaction

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La lutte pour la démocratie implique une maîtrise de l’humiliation des années de colonisation et de néo-colonisation qui passe par un raisonnement et une prise de conscience. Des dictatures imposés et maintenues par l’occident sont en train de disparaître. Ce n’est pas uniquement une page de l’histoire qui tourne, ce rayonnement révolutionnaire illuminera des moments obscurs et opaques volontairement cachés par les anciennes puissances coloniales.

Une autre lecture du passé voit le jour. On tuait dans les commissariats, sous le regard indifférent et méprisant des occidentaux. Et voilà que vingt-trois ans après les crimes du 5 octobre 1988, l’ONU évoque enfin, les exactions terrifiantes de Khadafi de crime contre l’humanité. Pourquoi ce changement soudain de position alors que la volonté citoyenne des pays que l’on appelle émergents a toujours existé ?

Les pays qui ne veulent plus appartenir au monde de la souffrance mais de la puissance, se lèvent, et auront à construire un homme nouveau. Ils devront jouer un rôle diplomatique et politique très importants en termes de modèle.

Une revanche est à saisir vers cette conquête de la citoyenneté. Les effets des révolutions qui se produisent en ce moment, ne sont comparables à aucun événement du passé. Ils échappent au monde occidental. Et nous savons que lorsqu’un espace imaginaire nous échappe, l’avenir nous tombe des mains.

Fadéla Hebbadj

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