Nadia Zohra BELABBAS-BLANCANEAUX se bat depuis 20 ans contre l’empire que constitue le téléachat et ses ramifications pour obtenir réparation d’une terrible injustice dont elle fut victime dans les années 1990.
Qui ne connait pas le téléachat (actuel M6 BOUTIQUE en France) ? Comment aurait-on pu imaginer que la société à sa tête doive en réalité sa réussite à Madame BELABBAS-BLANCANEAUX ?
Résumé d’une sombre histoire … Dans les années 90, Madame BELABBAS, propriétaire d’un salon de coiffure et d’un institut de beauté basés à BOULOGNE BILLANCOURT et vendant de ce fait des produits cosmétiques, propose à la Société Européenne de TéléVente (SETV) de vendre des produits cosmétiques sur les chaines de télévisions. La SETV était d’accord.
Cependant, ne sachant pas vendre les produits cosmétiques, la SETV a demandé à Madame BELABBAS de tout organiser et de tout financer. Et c’est ainsi qu’en 1991 Madame BELABBAS était elle-même sur les plateaux de télévision à vendre des produits cosmétiques pour la SETV, à payer elle-même les vedettes de l’époque telles que NICOLETTA ou Hervé VILLARD, à négocier avec les fournisseurs pour les tarifs des produits, à injecter des dizaines de milliers de francs de ses deniers personnels dans ce lancement pour la SETV, etc.
Madame BELABBAS fut alors la première à lancer l’idée de la venue des vedettes en France sur les plateaux télés pour la vente des cosmétiques tant pour les hommes que pour les femmes.
Le résultat fut édifiant : les ventes ont décollé ! Le succès du téléachat était en marche ! Le deal était que la SETV n’achète que les produits cosmétiques de l’entreprise de Madame BELABBAS, la société BELLA ZARA. Etait bien évidemment aussi convenue la mise à disposition du fichier clients de la SETV pour la diffusion de ces produits.
La SETV, voulant tirer toute la gloire de cette réussite commerciale, pris alors le malhonnête parti de se rapprocher du fabriquant de BELLA ZARA pour acheter directement les produits qu’elle présentait à la télévision (mais aussi dans les magazines et sur internet) à ce fabriquant, évinçant BELLA ZARA et violant délibérément leurs contrats. Inutile de venir préciser que la mise à disposition du fichier clients n’eu lieu qu’une année…
La SETV a alors laissé croire à Madame BELABBAS-BLANCANEAUX qu’elle poursuivait ses relations commerciales, lui cachant se qui se tramait dans son dos…
Comment Madame BELABBAS-BLANCANEAUX a-t-elle pu tenir ces 20 ans ? L’un des directeurs de la SETV lui avait dit à l’époque : « Vous, allez garder les moutons dans votre pays !!! » Ce à quoi elle a répondu : « Sachant que je suis dans mon bon droit et vivant dans un pays de droit, nous verrons qui à la fin gardera les moutons de l’autre… ».
En 1995, Madame BELABBAS ayant alors compris le procédé malhonnête des sociétés SETV et Home Shopping Service (dite HSS, devenue le nouvel interlocuteur de BELLA ZARA faisant parti de la même entité que SETV), les a assigné en justice pour leurs inexécutions contractuelles.
Voila 20 ans que ce différend est devant les Juridictions françaises. Madame BELABBAS y a laissé tout son patrimoine, dépensé toute son énergie. Elle a dû faire face à des procédés qui seront révélés en temps utile.
Aujourd’hui, après ces 20 ans de procédure, la SETV a enfin été reconnue coupable d’avoir violé ses contrats par la Cour d’Appel de Paris le 11 avril 2012 !
La question qui se pose alors et la suivante : pourquoi et comment une simple inexécution contractuelle a-t-elle mis 20 ans à être reconnue ?
Selon les Avocats de BELLA ZARA, Maître Sabrina SAB (Avocat au Barreau de Paris) et Maître Daniel MAINGUY (Avocat au Barreau de Paris–Professeur à la Faculté de droit de Montpellier), de nombreuses obligations contractuelles de SETV envers BELLA ZARA ont été violées sur de très longues années, les contrats n’ayant jamais été résolus ou résiliés.
L’audience devant la Cour d’Appel de Paris pour les plaidoiries à lieu ce 25 septembre. La Juridiction devra ensuite fixer le préjudice subi par BELLA ZARA. Selon les estimations effectuées par l’expert comptable de BELLA ZARA, le préjudice est supérieur à 180.000.000€ à ce jour.
J.C. RIEU