Au moment où les autorités locales pataugent dans de faux-problèmes, liés à la couleur des trottoirs et aux lampes défaillantes, les organisateurs du «GNL 16» viennent de faire une découverte pour le moins perturbante : l’aéroport d’Oran pourra-t-il accueillir l’importante flotte d’avions de ligne et de jets privés qui vont se ruer sur Oran à partir du 17 avril prochain.
La réponse semble négative et cet état de fait ne ravit pas vraiment le Comité d’organisation du «GNL 16». En fait, deux dates précises font peur aux organisateurs de cet événement mondial et plus spécialement au Cabinet «ITE», chargé de chapeauter l’organisation événementielle. Il s’agit des 17 et 22 avril prochain, respectivement dates de l’arrivée et du départ des invités d’Oran.
Des sources concordantes révèlent que le mauvais souvenir de la tenue de la réunion de l’Opep à Oran est toujours présent. Car comment peut-on imaginer l’aéroport d’Oran contenir des dizaines d’avions, abriter leur parking et assurer, en même temps, le programme habituel des vols. «A partir du 17 avril prochain, les PDG des compagnies énergétiques arriveront à Oran. Ces responsables se déplacent en jets privés et sont souvent plutôt bien accompagnés.
Aussi, au moins 15 ministres, membres du FPEG, viendront le même jour à Oran en plus des ministres des pays observateurs. Rappelez-vous que lors de la réunion de l’Opep, les Russes à eux seuls sont venus en 4 avions de type Boeing. Alors vous imaginez le rush attendu pour les 17 et 22 avril», nous dira une source proche du Comité d’organisation. Ce responsable n’écarte pas, comme solution, de solliciter les aéroports des wilayas limitrophes, comme Tlemcen par exemple. «Il est clair que l’aéroport d’Oran n’a pas les capacités pour parquer ce grand nombre d’avion. Dans ce cas, d’autres aéroports seront sollicités», précise-t-il.
Nassim B. (Paru sur Le Patriote)
