94 % des ressortissants Algériens n’iront pas voter

Redaction

Selon un sondage effectué par des associations Algériennes dans huit pays étrangers : 94 % des ressortissants Algériens n’iront pas voter.

Le sondage effectué par le club « Cercle de Progrès Algérie –Europe » en coordination avec « L’association Algérienne Errihab» basée à Hambourg en Allemagne, sur la participation des ressortissants Algériens à l’étranger aux élections présidentielles prévues pour le mois d’Avril prochain, a révélé « des résultats édifiants» car la majorité écrasante des interviewés ont annoncé leurs non participation au suffrage.

L’opération de sondage a duré deux mois, du 15 décembre 2008 au 15 janvier 2009, où des Algériens ont été interviewés dans huit pays Européens à savoir l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, l’Autriche, l’Ukraine, l’Espagne et la France.

Le résultat du sondage qu’El Khabar a reçu hier, a indiqué que 17 sur les 18 milles Algériens interrogés ont exprimé leurs opinions en toute liberté, et « ce nombre considérable d’Algériennes et d’Algériens a décidé de ne pas participer aux élections et de ne pas se rendre aux consulats et aux ambassades Algériens pour voter, ce nombre représente 94. 4 %, alors que 102 Algériens, c’est à dire 0. 5%, ont exprimé leurs souhait de participer au suffrage.

Les résultats du sondage indiquent un recul important dans le taux de participation comparés aux présidentielles 2004, où l’on a enregistré 869 milles inscrits parmi les ressortissants Algériens à l’étranger sur l’ensemble de 18 millions votants, prés de 320 milles d’entre eux se sont rendus aux urnes, l’équivalent de 43 %.

Le président du club, Zahir Serai, a déclaré à El Khabar que « les résultats du sondage ne nous ont pas étonné vu la réaction négative des ambassades et des consulats Algériens en Europe avec les ressortissants, et la négligence du ministère des affaires étrangères, du ministère de la solidarité et des ressortissants, des affaires des Algériens immigrés, une frange qui a été marginalisée depuis des décennies ».

Il a affirmé aussi que la question est liée à « l’échec de la diplomatie Algérienne dans la réaction logique et principale pour protéger cette frange de l’injustice juridique qu’elle subie dans de nombreux pays Européens ».

http://www.elkhabar.com
28 01 2009