Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé samedi dans une déclaration sa préoccupation « devant la persistance des troubles dans le pays ». Pour le parti, les dernières augmentations de prix « ont exarcerbé les sentiments d’insécurité et de peur chez beaucoup d’Algériens et d’Algériennes », relevant que « ce n’est pas la faim qui pousse ces très jeunes gens dans la rue ». Il appelle, à cet effet, l’ensemble des Algériens à « garder confiance, à garder l’espoir et à se mettre en mouvement pacifiquement pour imposer une ouverture politique réelle » et à « faire preuve de solidarité et de lucidité ». Le FFS plaide, dans ce contexte, pour la prise de « mesures d’ouverture politique » portant sur « la levée de l’état d’urgence, le rétablissement des libertés civiles, l’ouverture du champ médiatique et la garantie des droits d’association et de manifestation ». Estimant qu' »il ne peut y avoir de développement sans la démocratie », il met en garde contre les risques de « dérapages violents ».
APS