Le gouvernement devra officiellement expliquer devant l’Assemblée Populaire Nationale les raisons qui ont fait qu’Al-Djazeera n’obtienne pas l’autorisation d’exercer en Algérie.
L’affaire refait surface avec la question orale adressée par le député Belkacem Kouadri au secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, Azzedine Mihoubi.
L’Algérie est l’un des rares pays arabes à avoir refusé d’accorder un agrément pour l’ouverture d’un bureau de la chaîne satellitaire qatarie. Le précédent ministre de la communication Abderrachid Boukerzaza avait nié le refus de l’octroi d’une telle autorisation puisque, avait-il dit, aucune demande n’a été introduite par la chaîne qatarie. Al-Jazeera avait pour sa part affirmé avoir adressé plusieurs requêtes qui ont à chaque fois été rejetées.
L’Algérie avait auparavant permis à l’envoyé d’Al-Jazeera d’exercer en toute liberté sur son territoire avant de lui retirer l’accréditation à la veille des présidentielles de 2004. Les journalistes de Doha ont toutefois été accueillis pour la couverture des élections législatives en 2007.
Le Maroc a pour sa part fermé le bureau du Maghreb d’Al-Jazeera l’été dernier après que la chaîne ait diffusé un témoignage divulgant que le défunt roi Hassan II avait participé à l’enlèvement de l’avion qui emmenait les dirigeants de la révolution algérienne vers la Tunisie.
La Tunisie et l’Arabie Saoudite ne veulent pas à ce jour de bureaux d’Al-Jazeera sur leurs territoires contrairement à la majorité des pays arabes.
Source: lematindz.net