Alerte pour l’Algérie : le baril de pétrole sous la barre des 90 dollars

Redaction

Le prix du pétrole a chuté de près de 30% depuis le mois de mars, atteignant hier les 89 dollars le baril.

L’économie algérienne, dont les revenus dépendent à plus de 90% des exportations d’hydrocarbure, pourrait se retrouver en péril.

Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (CNES) a déclaré hier à Alger qu’ «un effondrement des cours du pétrole peut avoir un impact direct sur l’économie nationale.»

Lors de la dernière réunion de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines a déclaré que l’Organisation «courrait un risque réel.»

Le ministre insiste pour provoquer une prise de conscience collective, pour l’instant sans succès. Depuis plusieurs mois, l’Algérie suggère d’abaisser les volumes extraits par l’Organisation pour réguler la demande et faire augmenter les prix.

Cette année, les rythmes de production ont dépassé considérablement le plafond fixé en 2011.

Le FMI a attiré l’attention de l’Algérie sur l’équilibre précaire de son budget et la part trop importante des dépenses publiques.

Depuis près de deux ans, le baril de pétrole n’était jamais tombé aussi bas, et l’Algérie s’inquiète de voir le prix dégringoler continuellement dans les mois à venir.

Sarah Haderbache

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