Selon Tayeb Belaiz, ministre de la Justice, garde des sceaux, la justice s’était prononcée depuis 2006 sur 7324 affaires liées à la corruption en Algérie.
Belaiz qui répondait aux questions des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une session plénière consacrée à l’examen des projets d’amendement du code pénal et de la loi relative à la lutte contre la corruption, a souligné que la justice avait procédé dans le cadre du traitement de ces affaires de corruption, à la saisie de fonds et la récupération de biens détournés.
Tayeb Bélaiz a réfuté, par ailleurs, l’idée selon laquelle « la justice manque de fermeté » face à la corruption affirmant que cela découlait d’un travail discret en application du principe de confidentialité et de non divulgation des noms de personnes condamnées dans le souci de préserver la réputation de leurs familles. Pour convaincre les députés, le ministre révélé que « des affaires graves sont entre les mains de la justice dont personnes n’a le droit de commenter et de divulguer y compris le ministre de la Justice ».
RAF