Les groupes étrangers auront plus de mal à remporter des contrats dans la construction ou dans l’ingénierie en Algérie depuis l’entrée en vigueur d’une série de mesures portant sur le choix de bénéficiaires d’appel d’offres.
Alger a expliqué que 286 milliards de dollars (205 milliards d’euros) seraient investis au cours des cinq prochaines années pour moderniser le pays et des groupes tels que SNC-Lavalin (SNC.TO: Cotation), Alstom (ALSO.PA: Cotation) ou Siemens (SIEGn.DE: Cotation) font partie des groupes qui devraient candidater à l’octroi de contrats.
Les nouvelles règles, qui notamment régissent l’attribution des contrats, illustrent la volonté de la république algérienne de s’inscrire dans un nationalisme économique plus fort. Les responsables politiques souhaitent favoriser ainsi l’essor des entreprises locales.
Publiées jeudi dans le journal officiel algérien, ces mesures ont désormais force de loi. Elles ne s’appliquent toutefois pas au secteur énergétique.
Reuters