Algérie-Égypte : Acheter un arbitre africain, c'est devenu bénin

Redaction

Rien n’est définitivement trop beau pour plaire aux Égyptiens. Même pas la transgression pure et simple des règles fondamentales du football, ou pire, celles du faire-Play.

La CAF nous l’a bien signifié jeudi soir, elle qui a programmé pour un match d’importance capitale (demi finale de la CAN) l’un des ar’pitre les plus controversés du moment.

Ce sera donc Koffi Codjia, arbitre béninois décrié pour certaines de ses décisions, notamment envers la sélection tunisienne. A la veille de la retraite, sa majesté Koffi Codjia n’a apparemment pas eu froid aux yeux. En effet, il s’est surpassé lors du l’empoignade algéro-égyptienne- certainement pour ce qui sera son dernier match- en tenant toutes ses promesses.

Choisissant son camp dés l’entame du match, l’arbitr(ai)re voit notre sélection en rouge, il use à foison de cartons jaune et surtout rouge, et réussie en un temps record à décimer El Khedra, devant les yeux moqueurs d’une sélection égyptienne apparemment préparée.

L’Algérie se retrouve vite amputée de ses principales stars ( des vraies) et finira la soirée à 8 contre 12 (l’arbitre inclus). La suite, on la connaît tous. Les verts se prennent logiquement 4 buts devant une formation égyptienne qui n’en attendait pas autant pour prendre sa revanche.

Dignes, les Fennecs joueront jusqu’à la dernière minutes, avec le sentiment du travail accompli. Les mauvaises langues diront que nous algériens sommes chauvins ou de mauvaise foie, mais l’histoire gardera tout de même que c’est l’arbitre qui refusera de serrer la main de Abdelkader Ghezzal venu au coup de siffler final saluer sa majesté Koffi Codjia.

Ainsi, deux certitudes resteront de ce Match: l’Algérie sera le premier pays à perdre une confrontation contre un arbitre, surtout à ce stade de la compétition. En compensation, et c’est là une seconde certitude, l’Algérie a gagné une équipe, et une expérience, pour faire face à l’avenir à la roublardise de nos semblables (semblables, reste à confirmer).

Kha-louna