Algérie-France: la reconnaissance du passé colonial, une condition pour des relations "exceptionnelles"

Redaction

Le rehaussement des relations algéro-françaises à un niveau « exceptionnel » passe par la reconnaissance du passé colonial de la France en Algérie, a souligné vendredi à Alger le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia. S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue de la 3e session du Conseil national du RND, M. Ouyahia a déclaré que « les relations algéro-françaises existent depuis le 5 juillet 1962 et leur passage à l’exception, comme cela a été demandé par la France, a un prix et il est connu. Il y a la question du passé qui doit faire l’objet d’une reconnaissance ». Il a ajouté sur ce sujet que le passage vers l’exception est conditionné, aussi, par la question de « l’égalité dans les relations, les intérêts et tout le reste ». Il a indiqué que le projet de loi criminalisant le colonialisme a été déposé au niveau du gouvernement qui donnera sa réponse dans un délai de 60 jours.

APS