Algérie : Les médecins résidents se rassemblent lundi dans plusieurs hôpitaux

Redaction

Les médecins résidents organiseront lundi des sit-in et des rassemblements dans de nombreux hôpitaux à travers le pays. Par le biais de cette nouvelle action de protestation, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) entend dénoncer l’attitude du ministère de la Santé qui « a failli à sa promesse », souligne à elwatan.com Amine Benhabib, porte-parole du Camra.

« Dimanche, les trois commissions chargées d’examiner les problèmes exposés par les médecins résidents devaient être installées au ministère de la Santé. 25 de nos délégués se sont déplacés de tout le pays pour, comme convenu mardi dernier, participer aux travaux de ces commissions qui réuniront également les directeurs des hôpitaux et les professeurs. Mais, dimanche, à notre grande suprise, au ministère de la Santé, on nous a dit qu’aucune réunion n’est prévue ! », explique Amine Benahbib.

Notre interlocuteur assure que, mardi passé, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, s’est engagé lors d’une réunion tenue avec les délégués des médecins résidents, à donner le coup d’envoi des travaux de ces commissions dimanche. Mais, apparemment, « c’est une promesse que le ministre ne veut pas tenir », relève le porte-parole du Camra.

Et pour cause, « les membres de ces commissions nous ont assuré qu’ils n’étaient même pas au courant qu’ils devaient y participer. Le ministère de la Santé n’a même pas pris la peine de les alerter ! Il s’agit là d’un manque terrible de considération à l’égard des médecins résidents », confie encore Amine Benhabib.

En réponse à cette attitude, les médecins résidents ont appelé, lundi, à des rassemeblements et des sit-in dans plusieurs CHU à travers le territoire national. Quant à la grève illimitée, elle est toujours maintenue, nous apprend, en dernier lieu,le porte-parole du Camra. Cette grève ne s’arrêtera que lorsque les pouvoirs publics consentent enfin à abroger le service civil et à élaborer le statut particulier des médecins résidents.

Abderrahmane Semmar
El Watan