Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé jeudi que l’Etat avait placé la lutte anti-corruption et la fraude « au coeur de son action », dans un discours lu en son nom au siège de la centrale syndicale algérienne UGTA à Alger.
« Fermement déterminé à protéger l’économie nationale, l’Etat a placé la lutte contre la corruption et les pratiques parasitaires et la fraude au coeur de son action », selon son message lu par Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence, pour le double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures.
Des cadres juridiques et des mécanismes de prévention « ont été mis en place à cet effet et l’Etat continuera à consacrer les moyens nécessaires pour renforcer et soutenir les instances de contrôles », a-t-il dit, cité par l’agence APS.
Un « arsenal législatif » voté en 2010 comprend une loi sur la Cour des comptes, l’obligation de transparence dans les transactions commerciales, la facturation et la justification des marges et le renforcement de la lutte contre le non-respect de la législation du travail et de la Sécurité sociale.
« Ces mesures d’ordre législatif et réglementaire ont été accompagnées par la mise en place, dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, d’importantes ressources évaluées à près de 400 milliards de dinars (environ 4 milliards d’euros), afin d’améliorer les moyens de travail des administrations et services chargés du contrôle », a ajouté M. Bouteflika.
L’Union générale des travailleurs algériens est la seule centrale reconnue officiellement en Algérie. La confédération, qui revendique quelque 4 millions d’adhérents, a été fondée le 24 février 1956.
La nationalisation des hydrocarbures il y a 40 ans a donné naissance à la Sonatrach (Société nationale pour la Recherche, la Production, le Transport, la Transformation, et la Commercialisation des Hydrocarbures s.p.a).
Avec un chiffre d’affaires de près de 64,975 milliards de dollars en 2008, elle est classée première compagnie en Afrique et douzième dans le monde. Elle s’occupe d’exploration, de production, transport par canalisations, transformation et commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés.
APS