Ali Belhadj, ancien numéro deux du Front islamique de salut (FIS), parti islamiste radical dissous par la justice algérienne en 1992, a réclamé mercredi la dépouille de son fils Muawiya, dit Abdelkahar, qui aurait été tué le 25 juillet par les services de sécurité alors qu’il s’apprêtait avec deux de ses acolytes à commettre un attentat suicide à Alger.
« Je ne crois pas aux communiqués, quelle que soit leur source, c’est pour cette raison que je me suis présenté au commissariat de la cité Bardrde de Kouba (son lieu de résidence sur les hauteurs est d’Alger), ils m’ont répondu (les policiers) que tout ce qu’ils savent de la mort de mon fils, ce sont les coupures de journaux », a-t-il déclaré au quotidien arabophone « Al Khabar ».
La branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait mis en ligne lundi un communiqué confirmant la mort d’Abdelkahar.
« Moi, je ne crois pas aux communiqués d’Al-Qaïda ni à l’information fuitée par les services de sécurité et j’attends que ces services de sécurité prennent rapidement attache avec moi », poursuit Ali Ben Hadj dans sa déclaration à « El Khabar ».
Au lendemain de son élimination la presse algérienne, citant les services de sécurité, affirmait que des analyses ADN avaient permis d’identifier le corps de Mouawiya Ben Hadj et ses deux acolytes. Selon la version des services de sécurité, citée par la presse, ils auraient été tués dans la localité de Thénia, le 25 juillet, alors qu’ils se dirigeaient vers Alger pour un perpétrer un attentat-suicide.
AP
(*) Le Titre est de la rédaction