La Ligue arabe et la Grande Bretagne ont appelé vendredi toutes les parties régionales et internationales concernées par la crise en Libye à la conjugaison de leurs efforts pour faire aboutir le projet de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Adbellah El-Khatib sur le règlement de la crise dans ce pays.
Dans une déclaration à la presse, au terme de ses entretiens avec le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt, actuellement, en visite au Caire, le vice-secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Ben Halli a indiqué avoir informé le responsable britannique que les réformes doivent émaner de l’intérieur des pays arabes.
M. Ben Halli a ajouté que l’ingérence étrangère dans les affaires des pays arabes qui connaissent des mouvements populaires rend la situation plus complexe, soulignant l’importance de préserver l’unité de chaque pays.
Le responsable arabe a, d’autre part, mis en garde contre l’imposition de sanctions aux pays arabes, car il s’agit là, a-t-il dit, « d’une méthode qui a déjà prouvé son échec, qui nuit aux peuples arabes et n’encourage pas le processus de réforme dans le monde arabe ».
Les entretiens ont également porté sur l’action diplomatique palestino-arabe de recourir à l’ONU pour obtenir la reconnaissance de l’Etat palestinien, a indiqué Ben Halli.
Le secrétaire d’Etat britannique a fait part de sa vision concernant la reprise des négociations entre palestiniens et israéliens en tant que voie pacifique, ajoutant que les deux parties ont convenu de poursuivre la coordination sur la cause palestinienne pour permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits.
Concernant la situation au Soudan, Ben Halli a indiqué que les deux parties ont plaidé pour le règlement pacifique des différends entre le nord et le sud dans le cadre d’une relation complémentaire entre les deux états voisins qui doivent, a-t-il dit, conjuguer leurs efforts pour la reconstruction et le développement du pays.
APS
