L’Algérie aurait supprimé en octobre une liste de commande d’avions militaires français contenant des pièces accessoires en provenance d’Israël, a rapporté le Quotidien du peuple en ligne, l’organe de presse du Comité central du Parti communiste chinois (PCC)
Le commandement des forces armées aériennes algériennes. aurait exigé que les pièces accessoire soient fabriquées en France, une demande que n’a pas pu satisfaire le fabricant français, ajoute la même source, citant le journal de Taiwan « l’Agence centrale ». « Nous espérons simplement qu’il n’y aurait pas de pièces d’Israël parmi les armes » auraient laissé entendre des officiers algériens.
Selon le quotidien chinois, les négociations sur cette transaction ont duré plus d’un an, avant que l’Algérie ne décide de mettre un terme final à ce contrat. Le fabricant français aurait également essayé le refus du Maroc pour le même motif.
Par ailleurs, le ministre algérien de la Défense nationale, poursuit le journal, aurait « exigé de la Grande-Bretagne et de l’Italie qu’elles ne lui vendent pas de bâtiment de guerre et d’hélicoptères comportant des pièces accessoires d’Israël »
Parmi les pays arabes, l’Algérie demeure un pays très demandeur en acquisitions militaires importantes, précise le journal. En 2008, 2,4 milliards de dollars auraient été dépensés pour renouveler ses armements de l’armée de terre. Récemment, l’Algérie aurait également acheté à l’Italie un bâtiment de guerre muni de grenades anti-sous-marines, pour une facture estimée à 5,9 milliards de dollars.
RAF