Armements. La France tente de vendre deux frégates à l’Algérie et décrocher le chantier de Mers El Kébir

Redaction

L’Algérie, client solvable, continue de faire ses emplettes en armements au bonheur la joie de ses fournisseurs. Sauf Paris, qui cherche à se positionner. Selon nos informations, la France tente, dans un premier temps, de vendre à l’Algérie deux frégates Fremm (6000 tonnes, DCNS) et décrocher le chantier de rénovation de la base navale de Mers El Kébir.

Mais avant, l’Elysée devait contourner l’obstacle des tensions politiques avec Alger, notamment sur le dossier libyen. Cette mission a été confiée à l’ex premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, « Monsieur Algérie ». A peine celui-ci rentré à Paris, c’est Alain Juppé qui rend visite à Bouteflika. Mais ce n’est pas encore gagné pour la France.

En effet, l’Algérie fait jouer la concurrence. Des options ont été déposées pour l’acquisition d’un porte-hélicoptères italien de type San Giorgio et de deux frégates allemandes MEKO ( 4000 tonnes, TKMS). Et c’est les britanniques qui seraient sur le point de conclure le contrat des corvettes de Type23, au détriment du français Gowind.

L’ombre de Mouscou

Partenaire historique et premier fournisseur d’armements pour l’Algérie, la Russie veut rafler la mise à tous ses concurrents. Mouscou tente de vendre trois corvettes Steregushchiy et ainsi doubler les britanniques. Pour rappel, la Russie a livré à l’Algérie pour l’équivalent de 16 milliards de dollars d’armements en 5 ans (lire notre article)

RAF

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