Belhadj : « Les joueurs algériens ont une mauvaise réputation »

Redaction

Pas une absence d’ambition mais plutôt un manque d’option. Répondant aux critiques qui l’accusaient d’avoir choisi un transfert à Al-Sadd pour des raisons financières, Nadir Belhadj a expliqué au journal Competition qu’il avait accepté l’offre du club qatari faute de mieux.
« Une fois de plus, je le répète, j’aurais tant aimé recevoir des offres de clubs européens et concrétiser avec l’un d’entre eux, mais malheureusement, ce ne fut pas le cas (…) Une fois de plus, à l’exception de ce club qatari d’Al-Sadd qui a pu payer mon transfert, je n’avais rien. Il faut savoir aussi que même si j’ai fait une bonne saison et que j’ai joué un Mondial, je ne suis pas un joueur qui vaut 40 millions d’euros. C’est pour vous dire que je n’avais pas le choix ! »

Belhadj a d’ailleurs confirmé les approches de West Ham et de la Lazio de Rome. Mais faute de moyens, aucune des deux formations n’a pu s’aligner sur les exigences de Portsmouth. « Bien sûr que j’aurais souhaité jouer à la Lazio ou en Prermier League avec West Ham, mais les dirigeants de ces deux clubs n’avaient pas les moyens de payer mon transfert. Les dirigeants de la Lazio n’ont pas pu mettre plus de deux millions d’euros alors que mes responsables à Portsmouth sont arrivés jusqu’à exiger pas moins de 4,5 millions d’euros. Et ce fut la même chose pour West Ham », a précisé l’international.

Pour justifier ce manque de propositions auquel il a dû faire face, Belhadj met en avant la crise économique mais aussi une image peut-être pas assez valorisée des joueurs algériens. « En plus, quand je vois que nous les Algériens n’avons pas reçu d’offres de la part de clubs européens, je me dis que peut-être nous avons mauvaise réputation surtout que je vois des joueurs de notre continent comme Taïwo annoncés un peu partout en Europe. Mais bon, que voulez-vous faire, il faut faire avec, c’est tout », a-t-il conclu.

Afriquefoot.fr

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