Comment répondre aux « démocrates » de salon qui vous obligent presque chaque jour à prouver votre innocence tant qu’eux n’arrivent pas à établir votre culpabilité ? Doit-on répondre déjà ? Sincèrement, je pense que non.
Mais leur attitude à néanmoins le mérite de démontrer les limites exigües du carré militant algérien. Il y a un fossé terrible entre le peuple algérien, ceux d’en bas, et cette prétendue élite non-pensante, hautaine et tellement hors sujet. Cette élite stérile ne compte qu’un seul produit potable : Une étiqueteuse de masse qu’elle ressort à chaque fois qu’un courant pondère ses excès démocratiques, vendues comme des recettes clés en main d’une révolution dominicale provoquée par procuration.
Ainsi, le code de bonne conduite établi par nos démocrates interdit de citer ne serait-ce qu’une seule bonne action de Bouteflika. Lui, c’est le mal absolu et tous nos malheurs s’en iront avec, si vous osez contester ou dire que c’est un peu simpliste comme théorie, vous êtes un pro-Bouteflika, à la solde de Saïd, à la limite chien présidentiel.
Est-ce ça l’honnêteté ? Si oui, alors j’assume pleinement ma malhonnêteté. Les antis-tous, même eux même, réduisent ainsi la pratique démocratique au lynchage de Bouteflika, refusent d’entendre tout point de vue opposé ou tempéré, traitent les antis-antis-tous d’antis-révolte et n’hésitent pas à vous considérer comme ennemi public rien que pour avoir osé penser le contraire de ce qu’ils défendent.
Franchement, qu’elle différence y a-t-il entre eux et ceux qu’ils prétendent combattre ?
Hicham A.
