Dimanche, l’Algérie s’est inclinée sur le terrain de la République centrafricaine (2-0) dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012. Les Fennecs voient déjà leur avenir s’obscurcir dans cette campagne de qualification.
Tout va parfois très vite en football. Le temps de l’épopée Coupe du monde et du fameux « One, Two, Three, Viva l’Algérie » semble déjà bien loin… Tenus en échec par la Tanzanie (1-1) sur leurs terres à l’occasion de leur premier match de qualification pour la CAN 2012, les Fennecs ont connu une nouvelle désillusion dimanche. En déplacement du côté de Bangui, les Algériens ont sombré face aux Fauves du Centrafrique (2-0), modestes 172e au classement FIFA.
Dans le groupe D, dans lequel figure également le Maroc, les protégés d’Abdelhak Benchikha occupent désormais la place de lanterne rouge. Le récent changement de sélectionneur, Rabah Saâdane ayant jeté l’éponge, et les absents de marque – Karim Ziani, Foued Kedir, Adlène Guedioura, Mourad Meghni – ne suffisent pas à expliquer ce fiasco.
Rafik Saifi analyse cette situation délicate avec lucidité et appelle à une réaction, au risque de courir au devant de grandes déconvenues: « Derrière la Coupe du monde il n’y a pas eu de continuité. Le sélectionneur n’a pas eu le temps de préparer l’équipe, a-t-il confessé sur RMC. Le problème est dans la tête. Ce ne sont pas les joueurs. Contre le Maroc, si on ne gagne pas c’est mort ».
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