L’Association de défense des familles des victimes de la catastrophe aérienne de Charm El-Cheikh en 2004 a accusé jeudi les autorités égyptiennes de retenir un élément essentiel à la compréhension du drame, ont rapporté des agences de presse. Dans un courrier adressé au président français Nicolas Sarkozy, Marc Chernet, président de l’association, affirme que « le nouveau collège d’experts récemment désigné par les magistrats instructeurs n’a pas reçu (l’enregistreur de sons dans le cockpit, ndlr) actuellement en possession des autorités égyptiennes ». Cet élément est « essentiel à la compréhension du drame et à la manifestation de la vérité », écrit-il.
APS