L’Algérie entamera, en coordination avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la réalisation de 57 centres anticancer au niveau national, dans un délai ne dépassant pas les deux ans, a annoncé dimanche à Alger le ministre de la santé, de la population et de la reforme hospitalière,
M. Djamel Ould Abbès. En marge de l’ouverture des travaux des cours régionaux de formation sur la radioprotection en médecine, le ministre a indiqué que l’Algérie « a décidé de redoubler d’efforts en vue de lutter contre le cancer et de relever ses défis ».
Le Premier Ministre, M. Ahmed Ouyahia avait donné son aval pour le financement de ce projet, a souligné M. Ould Abbès, précisant que l’AIEA avait entamé l’étude des sites prévus pour la réalisation de ces centres qui prodigueront des soins utilisant des rayonnements, qui peuvent, selon le ministre, devenir dangereux avec le temps pour les citoyens habitant à leur proximité.
Ces centres atténueront la pression sur les 13 centres que compte actuellement le pays et qui ne réussissent pas à prendre en charge tous les malades atteints de cancer en Algérie, a-t-il rappelé.
Les délais de réception du projet (après deux ans) permettront la formation de spécialistes et l’acquisition des équipements nécessaires au traitement des malades dans les nouveaux centres, a-t-il affirmé.
Le ministre a démenti une pénurie de vaccins pour enfants au niveau des hôpitaux, soulignant qu’il y a un problème de distribution et que certains responsables « ne commandent pas ces vaccins au niveau de l’institut Pasteur ».
Le stock algérien de vaccins contre le virus H1N1, importé du laboratoire « GSK » sera échangé contre des vaccins pour enfants, a affirmé M. Ould Abbès, soulignant que le laboratoire a accepté l’échange et « nous aurons un stock de vaccins pour un an au moins ».
APS