Des élus de Marseille bientôt à Alger pour desserrer l’étau de la LFC 2009

Redaction

alger Les milieux des affaires paniquent de l’autre côté de la Méditerranée. Depuis la promulgation de la Loi de finances complémentaire 2009 (LFC), et même bien avant, tous les partenaires étrangers de l’Algérie n’ont pas manqué de protester auprès des autorités nationales sur ce qu’ils qualifient de «mesures brutales» et «protectionnistes».

Parmi ces derniers, les Marseillais sont certainement les plus affectés par cette LFC et donc les plus en vue question «protestation». Et de ce point de vue, les opérateurs de la Cité phocéenne ne ménagent aucun effort pour ce faire entendre. Dans un communiqué daté du 25 septembre, Michel Vauzelle, Président du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur confirme qu’une délégation d’élus provençaux devrait se rendre prochainement à Alger pour rencontrer le gouvernement algérien.

Ces élus comptent se faire les porte-paroles des opérateurs marseillais auprès du gouvernement algérien concernant le changement de politique économique, motivé, selon Ouyahia, par le souhait de voir la facture des importations se calmer un peu. Au sein des entreprises portuaires marseillaises, la situation est tellement critique que c’est Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat française au commerce extérieur, elle-même qui rencontrera, lundi 28 septembre, les responsables politiques et consulaires locaux, les fédérations professionnelles et les opérateurs du commerce avec l’Algérie, rapporte le site «econostrum.info». À cette occasion Mme Idrac officialisera le départ de la délégation provençale à Alger et en préciser la date. «Nous pouvons comprendre certaines décisions mais pas la brutalité de ces décisions. Ceci nécessite une explication et peut-être une adaptation ou des mesures transitoires pour nous voisins méditerranéens» commente Jacques Pfister, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence. Pour Michel Vauzelle, «les liens tissés avec les autorités algériennes dans le cadre de la politique de coopération régionale peuvent être de nature à favoriser un dialogue apaisé. Il s’agira aussi de présenter aux autorités algériennes le projet d’une Maison de Marseille-Provence visant à encourager les échanges entre l’Algérie et Marseille dans le sens d’un intérêt partagé.»

N.B.

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