France-Algérie : les sujets qui fâchent

Redaction

Michèle Alliot-Marie est à Alger pour parler de coopération.

La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie est attendue à Alger aujourd’hui pour une visite de travail de deux jours axée sur la coopération juridique et judiciaire. Elle rencontrera son homologue Tayeb Belaiz pour étudier les possibilités de son développement.

Le quotidien indépendant « El-Watan » estimait, cette semaine, que le non-lieu décrété le 31 août dernier par la justice française pour le diplomate Mohamed Ziane Hasseni dans l’affaire de l’assassinat de l’opposant algérien Ali Mecili « a très certainement participé à vite ouvrir les portes d’Alger à la garde des Sceaux française ». Le journal citait parmi les sujets délicats et en suspens entre les deux pays, l’enquête sur l’assassinat des moines trappistes de Tibéhirine en 1996 et l’inscription par Paris de l’Algérie sur la liste des pays à haut risque terroriste, se demandant si « ces sujets qui fâchent » seraient abordés.

L’arrivée de Mme Alliot-Marie a lieu après la visite à Alger de la secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, le 19 septembre, qui avait évoqué une « nouvelle étape » dans les relations franco-algériennes.

Elle précède le voyage, prévu fin novembre, de l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, chargé de faciliter et de développer les investissements bilatéraux.

Sud Ouest