La côte algéroise « de moins en moins poissonneuse », les prix du poisson s’envolent

Redaction

ur les étals d’Alger, le poisson frais est devenu une denrée rare, la sardine s’intronisant carrément produit de luxe. L’une des raisons fondamentales en est que les quelque 100 km de littoral algérois seraient « de moins en moins poissonneux », si l’on en croit les différents acteurs concernés. « Nous avons constaté une diminution du tonnage de poisson bleu et blanc, notamment cette année », signale à l’APS Zoubir Saïdi, chef d’unité à la poissonnerie d’Alger qui relève de l’Entreprise de gestion des ports de pêche (EGPP). Dans cette poissonnerie, le tonnage quotidien, tous genres de poisson confondus, a baissé d’environ 16,5 % entre 2008 et 2009, soit une chute d’un sixième, précise M. Saïdi.

APS

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