La direction générale de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a affirmé mercredi que l’application de la généralisation de l’attribution de l’indemnité de travail posté aux personnels concernés interviendra au plus tard avant le 31 mai prochain, a-t-on appris auprès d’une source responsable de l’EPAL.
L’octroi du bénéfice du repos compensatoire aux ouvriers manutentionnaires contractuels sera appliqué à la même date, selon la même source. La direction générale de l’EPAL s’est engagée, en outre, à ouvrir « par anticipation » le dossier relatif à l’intégration des ouvriers manutentionnaires journaliers dans les effectifs de l’entreprise par des contrats de travail d’une année à plein temps, à compter du 1er juin prochain, ainsi qu’à régulariser l’ensemble des ouvriers manutentionnaires journaliers restant au plus tard avant le 31 décembre de l’année en cours.
Par ailleurs, une commission paritaire entamera les négociations, à partir de jeudi (19 mai), autour du reste des points inscrits dans sa plate-forme de revendications notamment, celle relative à l’augmentation des primes et indemnités conventionnelles, a-t-on indiqué de même source. Une séance de travail entre les représentants de la direction générale de l’EPAL et du conseil syndical de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), s’est tenue lundi 16 mai, en vue de dégager des solutions aux revendications socioprofessionnelles des travailleurs. Cette séance de travail a été organisée dans le sillage d’un mouvement de grève déclenché par les travailleurs manutentionnaires.
Ce mouvement de protestation, considéré « illégal » par la direction du port (n’ayant pas fait l’objet d’un préavis), porte principalement sur trois revendications, à savoir la revalorisation des salaires, la « permanisation » de plus de 240 journaliers et l’amélioration des conditions de travail, notamment la prise en charge médicale et les équipements de travail.
Le secrétaire général de la section syndicale des travailleurs de l’entreprise, Abdelhakim Boukezouha, avais indiqué lundi que cette grève « spontanée », car non déclarée par le syndicat, visait à interpeller la direction générale du port pour qu’elle prenne en considération la plate-forme de revendication en 41 points. Il s’agit notamment de l’augmentation des salaires, à hauteur de 24% du salaire de base, des primes et indemnités, ainsi que la « permanisation » générale des travailleurs concernés. Il avait rappelé que cette plate-forme avait été présentée l’année dernière à l’administration mais « demeure sans réponse ». Un « service minimum est assuré » pour les activités essentielles du port, a-t-il ajouté.
RAF avec APS