La FIFA ne veut toujours pas assumer ses responsabilités face aux débordements qui ont émaillé la rencontre Algerie-Egype au Caire, le 14 novembre. L’agression des joueurs de l’équipe nationale algérienne et des ressortissants algériens au Caire par des hooligans égyptiens ne fait aucun doute aujourd’hui. Des témoignages en images des journalistes étrangers et de personnalités algériennes présents sur le lieu du « crime » ont pourtant confirmé les faits.
Cela place donc en porte-à-faux la FIFA qui a permis le maintien du match dans un climat explosif. Aussi, à ce jour aucune sanction n’a été prise contre l’Égypte dont la culpabilité n’est plus à prouver à présent.
Sur la défensive, la FIFA, jugée « coupable » par beaucoup de spécialistes dont des animateurs et des grands noms du foot français,tel l’ex champion du monde Emmanul Petit, qui pointent sa partialité dans le traitement de cette affaire « d’États », comme l’avancent certains observateurs avertis, se contente d’annoncer dans un communiqué, qu’elle est en train « d’étudier les différents rapports et documents relatifs aux incidents qui ont entouré le match Egypte – Algérie. En attendant que la procédure arrive à son terme, la FIFA ne fera aucun commentaire et ne livrera aucune information sur le sujet. Dans un premier temps, la FIFA doit établir les faits. »
Et de conclure, non sans audace, en demandant » à l’ensemble de la famille du football et aux fans du monde entier, en particulier ceux concernés par ce match, de respecter l’esprit du fair-play et de faire preuve de la plus grande retenue afin que chaque rencontre se déroule dans les meilleures conditions. »
« Fair-play »? Oui sans aucun doute. Mais après se qui s’est passé au Caire, l’on se demande si la FIFA connait la signification du mot « fair-paly » ?
RAF