La France a officiellement sollicité l’aide algérienne pour tenter de retrouver les cinq ressortissants français enlevés au Niger le jeudi 16 septembre par l’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), a rapporté lundi le quotidien francophone algérien « Le Jeune Indépendant » en citant » une source algérienne très au fait du dossier sécuritaire ».
L’armée algérienne basée aux frontières avec le Niger et le Mali est en état d’alerte maximale. De nouvelles troupes ont été dépêchées hier pour prêter main forte aux soldats basés dans les localités frontalières, selon « Le Jeune Indépendant ».
Après l’enlèvement, les ravisseurs se sont dirigés avec leurs otages vers les frontières du Mali et de l’Algérie.
La France avait déjà sollicité l’aide de l’Algérie contre le groupe AQMI agissant dans la zone du Sahel, et ce au mois d’août dernier après l’échec de la libération de Germaneau, l’humanitaire français tué par l’AQMI.
Une délégation militaire française de haut rang a séjourné à Alger le 1er août dernier pour des discussions avec les autorités algériennes sur la coopération militaire dans la région du Sahel.
Sept personnes dont cinq Français, un Malgache et un Togolais ayant travaillé pour des entreprises françaises ont été enlevés jeudi dernier à Arlit, dans le nord du Niger.
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