La grève des praticiens spécialistes de la santé différemment suivie à Alger

Redaction

Certains établissements sanitaires de la wilaya d’Alger ont répondu à l’appel à la grève lancé par le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique et le syndicat national des praticiens de la santé publique tandis que d’autres ont poursuivi normalement leur travail, a-t-on constaté lundi. Au CHU Mustapha Pacha, les praticiens spécialistes ont organisé un rassemblement de protestation devant la direction de l’hôpital.
Selon le représentant de la section syndicale des praticiens spécialistes de la santé publique du CHU, le Dr Djamal Ouaret, beaucoup de médecins ont répondu au mot d’ordre de grève en assurant un service minimum notamment pour prendre en charge le vaccin contre le virus H1N1, les urgences médicales et les services de cancérologie et de traumatologie.
Le travail se déroule normalement au niveau du CHU Nafissa Hamoud (ex- Parnet) et de l’hôpital de Kouba tandis qu’un débrayage a eu lieu à l’hôpital Birtraria, selon les directions des trois établissements.
Les établissements sanitaires à proximité de Birtraria ont, pour leur part, répondu à l’appel à la grève en assurant un service minimum en imagerie médicale, selon le Dr Annou, spécialiste en la matière.
Le syndicat national des praticiens de la santé publique a précisé, dans un communiqué, que la grève a été « largement » suivie au niveau national, appelant ses adhérents à organiser des rassemblements de protestation devant les directions de la santé tous les mercredis en remettant la plateforme des revendications issue du conseil national extraordinaire du 10 décembre dernier. La révision du statut particulier et du régime indemnitaire figurent dans la plateforme des revendications.
Le ministère de la santé a, pour sa part, appelé par la voix du directeur des ressources humaines M. Aissa Fassi, les médecins grévistes à « la pondération et à la reprise du travail », estimant que « les efforts de tous sont recommandés dans ces circonstances tout comme il est essentiel de placer les intérêts du malade au dessus de toute considération ». Le ministère, a-t-il ajouté, « reste ouvert au dialogue pour trouver des solutions à certains problèmes des praticiens spécialistes et aux praticiens de la santé publique ».

APS