La raffinerie de sucre de Guelma paralysée par un mouvement de protestation

Redaction

Les machines de la raffinerie de sucre de Guelma sont à l’arrêt mercredi à la suite de l’impasse à laquelle ont conduit les discussions entre la direction de l’entreprise et les travailleurs qui avaient entamé un mouvement de protestation le 22 mars dernier, a-t-on constaté. Les revendications des travailleurs protestataires, au nombre de 193 sur un effectif de 300 personnes activant dans cette entreprise privatisée en 2008, concernent « la révision de la grille des salaires, l’octroi de la prime de rendement et la mise sur pied d’une commission chargée d’examiner la situation financière des oeuvres sociales ». Dans une plate forme de revendications adressée aux pouvoirs publics, les protestataires revendiquent également « la révision de la convention collective notamment, ses dispositions relatives à la commission des travailleurs et la commission de discipline », en plus de « l’application de l’organigramme de l’entreprise et la réintégration des travailleurs licenciés abusivement, l’annulation de l’abaissement du salaire de certains travailleurs et le traitement digne des travailleurs dans l’entreprise ». La direction de l’entreprise considère pour sa part que les travailleurs « ne peuvent se prévaloir d’aucun motif justifiant la poursuite de l’arrêt de travail, puisque les points sur lesquels un accord a été obtenu lors de la réunion tenue à l’inspection du travail ont été affichés ».

APS

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