La Tunisie lance un mandat d’arrêt international contre la veuve d’Arafat qui rejette les accusations*

Redaction

Souha Arafat, veuve du leader palestinien disparu, Yasser Arafat, a rejeté, lundi, les accusations qui lui ont été adressées par la justice tunisienne, relatives à la corruption financière.

Contactée au téléphone par l’Agence de presse française (AFP), Mme Souha Arafat, installée à Malte, a affirmé qu’elle est prête à se défendre face aux accusations de la justice tunisienne et à prouver qu’elle n’a aucune relation avec l’affaire de corruption financière relative à l’Ecole internationale de Carthage.

Elle a, en outre, affirmé détenir des documents et des preuves prouvant son désistement, en 2007, de ses parts dans cette institution éducative, au profit d’Asma Mahjoub, nièce de l’épouse du président déchu, Leïla Trabelsi.

Elle a, également, indiqué avoir obtenu l’argent avec lequel elle avait participé au capital de l’Ecole internationale de Carthage, estimé à 300 mille dinars, de la Banque de l’Habitat, sous forme de prêt.

Dans la communication téléphonique, elle a, aussi, affirmé avoir remboursé une partie du crédit, en attendant de rembourser le reste à partir de la valeur des parts cédées à Asma Mahjoub, ajoutant que cette dernière ne lui avait remis que la somme de 30 mille dinars.

D’autre part, Souha Arafat a affirmé qu’elle n’était pas au courant de la fermeture de l’Ecole, soulignant que Serge Degallaix, ex-ambassadeur de France à Tunis, à cette époque, a révélé qu’une « plainte avait été adressée au président Nicolas Sarkozy, à ce sujet ».

Elle a, par ailleurs, indiqué qu’elle avait contacté Leïla Ben Ali et le directeur de l’Ecole, dès qu’elle a eu connaissance de cette question, pour leur apprendre sa décision de mettre un terme à sa relation avec ce projet.

La veuve du président palestinien disparu a nié toute relation avec une des affaires en justice concernant Leïla Ben Ali, exigeant de ne pas lier son nom à celui de l’épouse du président déchu.

La justice tunisienne avait émis un mandat d’arrêt international contre Souha Arafat, veuve du leader palestinien, a déclaré, lundi, à l’Agence TAP, une source autorisée du ministère de la Justice.

Le mandat d’arrêt international émis, la semaine dernière, s’inscrit dans le cadre d’une affaire de corruption en rapport avec le président déchu, Zine El Abidine Ben Ali et ses proches ainsi qu’avec plusieurs responsables gouvernementaux.

Source : tunisiesoir.com
(*) Le titre est de la rédaction

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