L'Afrique doit apporter une réponse collective aux résultats de la conférence de Copenhague

Redaction

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé l’Afrique « qui a agi à l’unisson » à la conférence de Copenhague sur les changements climatiques à apporter une « réponse collective » aux résultats de cette conférence. « A mon avis, il est très important que l’Afrique apporte une réponse collective à la sollicitation adressée individuellement à chacun de nos pays par le secrétaire général des Nations unies pour confirmer notre acceptation du document final publié à l’issue de la conférence de Copenhague », a indiqué le chef de l’Etat dans une intervention dans le cadre de la discussion du rapport sur les résultats de cette conférence. « Ayant parlé d’une seule voix à Copenhague, il me paraît tout à fait indiqué pour l’Afrique de se prononcer aussi collectivement sur ce sujet », a-t-il souligné.
« L’Afrique pourra ainsi continuer à jouer un rôle exemplaire dans cette négociation cruciale et renforcer sa crédibilité et son poids dans les décisions finales », a-t-il ajouté.
Revenant sur cette conférence, le président de la République a estimé qu’elle « a néanmoins enregistré des avancées d’importance cruciale pour l’Afrique, bien que n’ayant pas répondu à toutes les attentes de notre continent ». « Cependant, et par-delà ces aspects positifs de la réponse collective de la communauté internationale face à la menace que constitue le changement climatique, nous sommes conscients que l’essentiel reste encore à faire », a-t-il relevé.
Dans la nouvelle phase de concertation que la communauté internationale s’apprête à ouvrir, l’Afrique « aura à affronter encore de nombreux enjeux et à surmonter bien des difficultés », note le chef de l’Etat, ajoutant que « l’action collective africaine doit se poursuivre avec détermination ».
De même, « nous devons prendre une part active à toutes les étapes des discussions en vue de plaider pour des engagements contraignants de la part des pays développés en matière de réduction d’émissions », a-t-il suggéré.
Pour le président Bouteflika, l’Afrique « devra aussi être partie prenante dans la recherche d’un traitement adéquat de ses besoins en matière de transfert de technologies à des conditions favorables au service des impératifs d’adaptation au changement climatique et de promotion du développement durable ».

APS

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