L’Algérie souhaite parvenir rapidement à un accord avec l’Union Européenne

Redaction

Le ministre des Affaires étrangères M. Mourad  Medelci a indiqué à Luxembourg que l’Algérie souhaitait parvenir rapidement  avec l’Union européenne à un accord sur le démantèlement tarifaire.   « Les avancées enregistrées lors du 5ème round nous permettent d’exprimer  notre espoir de voir nos travaux se conclure rapidement par un accord mutuellement  profitable », a déclaré M. Medelci lors d’un point de presse animé à Luxembourg  à l’issue de la réunion du conseil d’association algéro-européen.

Selon le ministre, la révision du démantèlement tarifaire est un travail  complexe et exceptionnel du fait qu’il constitue un précédent en la matière  entre l’UE et un pays associé. « C’est un travail très complexe, car très technique,  mais nous avons l’accord politique pour le conduire à de bon fins », a souligné  à ce propos le ministre. En dépit d »un pré accord dégagé à Alger, lors du 4ème round sur le report  à 2020 au lieu de 217 du démantèlement tarifaire, les négociations entre les  deux parties achoppent encore sur le volet industriel.   Fin 2010, l’Algérie avait demandé de décaler de trois années le   calendrier  de démantèlement tarifaire des produits importés de la communauté, motivant  sa requête par le besoin d’accorder une période supplémentaire aux entreprises  algériennes afin de se préparer à la concurrence accrue qui sera imposée avec  la création de la zone de libre échange algéro-européenne.  L’accord d’association, mis en oeuvre en 2005, prévoit à cet effet  le démantèlement graduel de deux listes de produits européens à l’importation  en Algérie, dont l’une sera complètement démantelée en 2012. Mais le même document accorde en parallèle aux deux parties la possibilité  de geler de trois années l’application de ce démantèlement si les échanges commerciaux  sont déséquilibrés et profitent seulement à une seule partie.

APS

 

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