Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Front Polisario ont exigé samedi la libération « immédiate » des sept défenseurs des droits de l’Homme sahraouis, arrêtés par les autorités marocaines pour avoir rendu visite à leurs familles dans les camps de réfugiés. Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont lancé, également, un appel pressant aux Nations unies et à toutes les organisations de défense des droits de l’Homme à « assumer leurs responsabilités entières devant les comportements inhumains à couleurs fasciste et raciste qui caractérisent désormais l’ère Mohamed VI ». Ils ont dénoncé aussi le « énième » report, vendredi, du procès des militants sahraouis au 17 décembre par un tribunal de Casablanca et l’agression dont ils ont été victimes, indique un communiqué du ministère sahraoui de l’Information. Selon la même source, la séance de vendredi du tribunal marocain a vu l’exécution d’un « crime digne des dictatures médiévales ».
APS