Le président yéménite annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat

Redaction

Le président yéménite Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis près de 32 ans, a annoncé mercredi qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat et ne céderait pas non plus le pouvoir à son fils, une apparente réponse aux protestations dans le pays, inspirées par la Tunisie et l’Egypte.
Le chef de l’Etat s’est exprimé devant les parlementaires des deux chambres du Parlement à la veille de manifestations de masse prévue par l’opposition jeudi dans toutes les provinces yéménites.
« Je ne chercherait pas à prolonger ma présidence pour un autre mandat ou à en faire hériter mon fils », a assuré le président yéménite.
Ali Abdullah Saleh, un allié de Washington, avait auparavant cherché à désarmorcer les tensions dans le pays en relevant la solde des militaires et en démentant vouloir installer son fils pour lui succéder comme l’affirme l’opposition.

Mais cela n’a pas empêché les détracteurs du régime de descendre dans les rues de Sanaa. En janvier, des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées pendant plusieurs jours pour appeler à la démission du président, une ligne rouge que peu d’opposants avaient osé franchir jusque-là.

Le mandat du président expire en 2013 mais des projets d’amendements à la Constitution pourraient lui permettre de rester au pouvoir pour deux mandats supplémentaires de dix ans.

AP

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