L’Algérie s’apprête à signer le Traité international sur le Commerce des Armes (TCA) la semaine prochaine, lors d’une conférence des Nations Unis.
Ce traité prévoit la régulation du commerce des armes entre les Etats signataires dans le but de lutter contre la pauvreté et de sauver des vies.
Depuis le début du processus en 2006, l’Algérie a toujours voté en faveur du TCA. Mais étais-ce assez ?
Pour les militants algériens de l’ONG internationale «Control Arms», ce traité ne va pas assez loin dans les interdicitons et les restrictions qu’il stipule en termes de vente d’arme.
Le groupe algérien affirme dans un communiqué : « nous pensons que le périmètre du TCA devrait être le plus large possible et inclure tous les types de matériel de guerre ainsi que tous les types de transfert d’arme ».
Rappelant les épreuves que le pays a traversé pendant ces dernières décennies, les membres de la coalition «Control Arms» attendent plus d’actes concrets.
Ils lancent un appel pour que l’Algérie défende en juillet un traité réellement efficace, respectueux des droits de l’homme et protecteur des populations.
Sarah Haderbache