« Malgré la reprise du dialogue (avec le ministère de la Santé), aucune avancée concrète n’est enregistrée quant à la prise en charge de nos revendications », a annoncé le Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) lors d’une conférence de presse.
Les gréviste demandent la révision du statut particulier promulgué fin 2009, l’ouverture de discussions sur le régime indemnitaire ou l’octroi d’un quota de logements de fonction, « un système déjà appliqué pour d’autres catégories de fonctionnaires », précise le Dr Yousfi.
Par ailleurs, déterminé,le président du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Dr Lyès Merabet a ajouté : »nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout »,
Les deux syndicalistes ont annoncé une première action de contestation : un rassemblement des médecins, chirurgiens dentistes et pharmaciens généralistes ou spécialistes « devant la présidence de la République » à Alger et devant les sièges de wilayas dont Annaba et Constantine, Oran et Ouargla.
Suite à une rencontre avec le ministère de tutelle à partir du 18 février, les grévistes avaient alors suspendu leurs rassemblements
organisés chaque mercredi. Mais depuis, « nous ne constatons aucun résultat », a constaté le Dr Yousfi. Le bras de fer va donc continuer.
Pour rappel, le secteur de la santé publique emploie quelque 30.000 médecins dont 8.500 spécialistes, selon ces syndicats.
RAF
