L’intégration au sein du groupe public Sonelgaz d’Armel (Atelier de réparation de matériels électriques), une entreprise spécialisée dans les gros moteurs électriques de moyenne tension, a pour but de produire des équipements électriques à forte valeur ajoutée, à l’instar des pièces de rechange pour turbines à gaz.
C’est ce qu’a déclaré le Pdg de Sonelgaz. Intervenant le 5 décembre 2010 sur les ondes de la radio algérienne, Noureddine Bouterfa a expliqué que l’Algérie dispose d’un parc de 400 turbines à gaz pour la production d’électricité. A terme, son groupe ambitionne de fabriquer des équipements de centrales électriques.
Occuper 100% du marché des réseaux électriques
Une autre entreprise figure au tableau de chasse du groupe public.
Il s’agit de l’entreprise électrification d’Algérie (Al Elec) que la Sonelgaz veut intégrer afin « de créer un pôle de travaux de réseaux électriques, notamment de réseau de transport ».
L’un des objectifs de cette acquisition est de récupérer les 50% de part du marché accaparées par les firmes étrangères.
Après celles de Rouiba éclairage et de NC Compteurs et avant celle d’Al Elec, l’intégration d’Armel à Sonelgaz s’inscrit donc dans une stratégie industrielle visant à procéder au maximum de travaux de réparation en Algérie même.
Réserves sur Désertec et Transgreen
Noureddine Bouterfa a expliqué que l’Algérie ne rejetait pas, par principe, les projets qui, à l’instar de Désertec ou Transgreen, « visent à promouvoir l’énergie solaire. ».
Mais il a clairement indiqué que les pouvoirs publics entendaient « que le cadre et la vision stratégique en matière d’énergies renouvelables soient d’abord installés en Algérie pour que nous puissions nous déterminer par rapport à ces initiatives. »
Le ministère de l’Energie et des Mines devrait présenter au gouvernement, selon le Pdg de Sonelgaz, un programme national en matière d’énergies renouvelables.
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