Les jeunes du Sud sont sortis saluer leur équipe, en dépit de la défaite

Redaction

En petits groupes, de nombreux jeunes sont sortis tirer une révérence à leur équipe nationale, façon de lui manifester, malgré l’amère défaite de ce soir face à l’Egypte, soutien et gratitude pour les moments de joie qu’elle leur a procurés et pour avoir renoué avec le beau football algérien. Profondément déçus certes par la tournure qu’a bien voulu donner l’arbitre à cette rencontre dont l’issue a profité à la sélection égyptienne, les jeunes, des wilayas du Sud, à l’instar de Ouargla, El-Oued, Adrar et d’autres, ont tenu tout de même à saluer leur équipe pour leur bravoure et leur combativité jusqu’au sifflet final de l’arbitre du match, le Béninois Kodja.
Ils n’étaient pas nombreux, comparé aux scènes de liesse populaires ayant suivies les précédentes rencontres victorieuses livrées par les Fennecs, mais ils ont essayé par tous les moyens de se faire bruyants et d’exprimer très haut leur admiration et respect pour le travail accompli par Sâadane et ses joueurs, et dont le couronnement est une qualification tant attendu et bien méritée au mondial 2010 EN Afrique du Sud.

Toujours drapés de l’emblème national, klaxons ouverts, scandant les habituels hymnes à la gloire à la sélection nationale « One, two, three, viva l’Algérie » et « Maak ya Saadane », jeunes et moins jeunes, ont sillonné, en l’espace de quelques temps, certaines artères des villes du Sud pour apporter un peu de réconfort moral à leur « guerriers » mais aussi à eux même, car ils estiment avoir retrouvé une équipe telle qu’ils n’en ont pas eu depuis un temps relativement long.

Ce n’est pas la fin du monde, crie-t-on, la valeur de notre équipe s’est confirmée au fil de cette CAN, n’en déplaise à l’arbitre Kodja, et nous sommes quand même qualifiés pour le mondial. Que peut-on demander de plus ? », ont affirmé de nombreux jeunes, attristés évidemment mais nullement découragés. « Nous irons en Afrique du Sud et nous prouverons au monde de quoi nous sommes capables », estiment d’autres avec beaucoup de grandes espérances que rien ne semble pouvoir altérer.

APS