Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. El-Hadi Khaldi, a affirmé, mercredi à Ain Defla, que la formation « est une condition préalable à l’emploi », soulignant que l’Etat a assuré les mécanismes garantissant le passage de la formation au monde du travail. Après avoir rappelé que l’Etat a assuré « toutes les conditions pour offrir une opportunité de formation aux jeunes, ainsi que les mécanismes nécessaires pour leur placement sur le marché du travail », le ministre à indiqué qu' »il existe 1136 établissements de formation garantissant la chance d’une formation et d’un métier pour toutes les catégories de jeunes, en leur permettant d’accéder au monde du travail ».
M. Khaldi a ajouté que l’Etat a créé, pour ce faire, des comités de participation à travers chaque wilaya du pays, présidés par des opérateurs économiques chargés de « déterminer les besoins en main d’£uvre et les spécialités de formation conformes aux spécificités de chaque wilaya, afin d’y répondre ».
Ces comités mixtes ont également pour rôle, a-t-il dit, « d’assurer un stage pratique aux diplômés des établissements de formation au sein des entreprises publiques et privées, en vue de multiplier leurs chances d’insertion dans le monde du travail ».
Le ministre a signalé, à titre indicatif, que la wilaya d’Ain-Defla, considérée comme région à vocation agricole, « verra un renforcement des efforts de formation dans des spécialités qui répondent aux spécificités de cette région et à sa vocation première, à l’exemple de la réparation du matériel agricole et l’apiculture » afin de garantir, a-t-il dit « une main d’£uvre qualifiée qui pourra assurer la relève de la main d’£uvre actuelle atteinte par l’âge ».
Par ailleurs, M. Khaldi a annoncé la création, en mars prochain, de « cellules d’orientation et d’accompagnement (englobant les trois secteurs de la Formation, de l’Emploi et de la Solidarité nationale) au niveau de chaque établissement de formation du pays ».
La mission de ces cellules consistera, a-t-il expliqué, à orienter le jeune diplômé du secteur en l’accompagnant jusqu’à ce qu’il puisse accéder à un emploi, que ce soit par le biais de l’ANSEJ, ou par la création de sa propre entreprise.
Les différents dispositifs d’aide à l’emploi, tels l’Agence de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) et l’Agence de gestion du micro crédit (ANGEM), ont pour finalité d’aider les jeunes à concrétiser leurs projets, a-t-il ajouté.
APS