L’Etat est déterminé à encourager et soutenir la production nationale du médicament, a affirmé, mardi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. A l’issue d’une visite effectuée au groupe Saïdal ainsi qu’à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), le ministre a souligné que l’Etat compte diminuer progressivement la dépendance de l’Algérie en médicaments vis-à-vis de l’étranger, jusqu’à son élimination à moyen et long terme, soulignant que le médicament figure parmi les priorités de l’Etat et de son département. Il a assuré aussi que le ministère « conjuguera » ses efforts avec les unités de Saïdal et de la PCH pour garantir une meilleure place au médicament national sur le marché.
« Veillez à la production et la distribution, nous nous chargerons de la sensibilisation pour promouvoir le produit national », a dit M. Ould Abbès à l’adresse des responsables des deux unités, indiquant qu’une campagne de sensibilisation pour la promotion du produit national est en cours de préparation au sein de son département.
De son côté, le PDG de Saïdal, BoumedieneTerkaoui, a indiqué que son groupe dispose actuellement d’un stock de médicaments, toutes catégories confondues, de 13 millions d’unités vente, précisant que l’entreprise a la capacité de couvrir 85% des besoins du marché national en insuline.
S’agissant des pénuries des médicaments pour les malades atteints du cancer, le directeur de la PCH, Chérif Delih, a tenu à préciser que le problème se pose dans la communication entre les structures sanitaires et la PCH. « La PCH n’a pas de visibilité quant à la consommation réelle de médicaments en oncologie dans les structures de santé », a déploré M. Delih, ajoutant que le nombre de personnes souffrant de cette maladie n’est pas communiqué à cette structure.
APS
